Les temples

mythologie...

 

A la découverte des temples

Jérome

 

Loin des hommes perdus, dans des forêts inconnues, qui examinent subrepticement le chemin qu'ils ont parcourus durant tout l'hiver. La neige est forte, le soleil froid. Ils ne voient rien. Le brouillard est épais. Les hommes désorientés dans la multitude verdoyante cherche quelque part un Dieu qui les aidera. Ils se fourvoient dans le cosmique et regardent les étoiles pour s'orienter. Bien morts, bien vivants qu'importe. La lune est haute ce soir dans le port qui mène les femmes amers aux confins de la guerre obcsolente. Ils voient pourtant le chateau-fort qui se perche là haut sur la colline. Divine est la musique qui chatouille leurs oreilles. Ils déclarent haut et fort : " Que l'âme me vienne, que Dieu me réponde." Sans livret, sans bible, sans discours concordants ils s'inspirent. voient au loin la divine Tryphonème qui leur chuchite : " Venez !".

Ils répondent en coeur, et tombent dans un bain de sang : voyage. Le prophète les accueillent dans sa demeure. La matrice infernale leur offre une âme. Tous ces objets divins forment sur le banquet un ensemble commestible. Ils boivent, ils se saoulent... Ils oublient....

Plus tard dans un temple ils crient à leurs orateurs qu'ils veulent enfin parler, discourir et donner leur vérité. Ils sortent de leurs cavernes et s'en vont au loin, loin de ses cathédrales dorées, enluminées. Dans le cosmos une animation les requiert.

Des étoiles par milliers en cercle sns rayons, sans centre diffusent les images divines d'une passion infinie et interminable parfois. Le soleil est tout petit dans la sphère solide des astres perdus. Ont-ils seulement existés. Quel est ce grondement sourd qui vient au loin. L'amour survient, le vent se lève et les saints se lève.

Saint Thomas déclare qu'il ne voit que ce qu'il y a. Sainte "R" déclare que la nouriture est spirituelle, que le feu est une image divine issue des cieux nerveux. Quelle est cette image demandent-ils ?

Une pauvre image ensaglantée, abimée par des cendres phoenixiennes. Que voir au fond de la lumière. Dans l'éblouissement terminal, le cimetière, l'ombre et le néant surgissent pour un silence... Divin.

Ils regagnent leurs esprits et partent à la conquête des temples.

 

 

Les temples

Jérome

Le temple de Rathotène.

Il a la couleur de l'or. Il est en haut d'un colline perdue de la cordillère des Andes. Il domine la vallée des morts. Pourtant, ici tou vit, tout pleurt. Architecture des anciens temps. Architectes grandiloquents qui férocement ont vu en Dieu le symbole de la peur infantile. Les balcons de bois brûlent encore et les livres de sa bibliothèque sont ceux de la grammaire : expression divine. Geindre dans les coins telle est la loi de ce premier temple. Les trois cents marches pour y accéder sont ces marches de trop que la meutrissure ébréchée a déjà félée en mille et trois morceaux.

Que restent-ils de ta vigueur d'antan : rien si ce n'est la foire des marchants atlantes séculaires. Tu te finis peu à peu dans un brasier incandescent.

Le temple de Féotine

Cette femme chrétienne a fait dans le désert l'oasis divine qui dans un chaos de mille milliards de vides un univers si fécond que la composition n'en fait plus partie. Loi statistique, état maîtrisé par milliers. Un gouffre de néant absolu qui se perd dans une finalité obscure. Ces contemplations sont célèbres et ces morts affichés dans les couloirs forment à eux seuls son seul recueillement. Prières par milliers, virginité de naissance et de mort, peur du lendemain, du futur et du souvenir. Temple intemporel qui anime des concepts illogiques et cohérents d'une indicible lucidité.

Le temple de Gzethijne.

Dans l'océan tu est. Dans l'eau ton élément tu survie. Dans un environement si aqueux que les atomes ne sont plus qu'électrons. Grouillants de gouttelettes qui coulent goutte à goutte, perdues dans d'infimes parités perdues. Inconsolables dieux que tu abrittes ne te font qu'une confiance infidèle. Tu ne peux croire en une certitude malséante. Vois qui t'abrittes, vois qui tu es. Tu es le temple maudit de tes hôtes.

 

Le temple terminal.

Infidèles convulsions qui me mènent directement à toi. Pendant des heures j'espère m'endormir auprès de toi. Tu n'es pas Morphée, tu n'es pas Hercule. La toison d'or est enfouie et oxydée. L'or dans tes tirroirs n'est que sulfure et la mort qu'un geste immonde. Qu'et ce qui m'amène inversiblement ves toi : pauvre ère vivante. Pauvre période actuelle.

Le temple aléatoire.

Je te tire les vers d'une manière admirable. Tu me donnes enfin la vie, l'inspiration divine.

Je suis si petit que la mort m' accompagne vers l'au delà divin .

Je suis si providentiel .

Je suis si petit que le trépas m' escorte vers cet au delà adorable .

Je suis si petit que unanime je convoie l'au delà ineffable .

Je suis si petit que la dépouille m' assiste vers cet au delà suprême .

Les temples